Allemagne : outrés par la décision de General Motors de garder Opel, les syndicats montent sur les barricades

Plus de concessions salariales en vue. Pendant des mois, le CE d’entreprise d’Opel et le syndicat IG Metall avaient clairement pris position en faveur d’une vente d’Opel à l’équipementier Magna, associé au russe Sberbank. La transaction passait pour quasiment acquise et le volte-face de GM a pris tout le monde de court. « La prochaine étape pour General Motors consistera à faire chanter les gouvernements et les salariés en Europe pour financer son plan de restructuration qui n’est pas viable », a dénoncé M. Franz, avertissant que les salariés ne se laisseraient pas faire. Comme première mesure, le président du CE central a réclamé le versement immédiat d’une augmentation salariale ajournée de 4,2 %. « Elle est arrivée à échéance », a lancé le représentant des salariés, ajoutant que les concessions salariales proposées par les salariés en cas d’un rachat d’Opel par Magna, étaient devenues caduques. Peu avant la réunion décisive de la direction de GM, le CE avait en effet annoncé que les salariés seraient prêts à renoncer à leurs primes de Noël et de congés pour permettre à la nouvelle entreprise d’économiser chaque année 265 millions d’euros. En échange, les salariés souhaitaient prendre une prise de participation au capital de 10 %. 

Par . Publié le 04 novembre 2009 à 14h42 - Mis à jour le 04 novembre 2009 à 14h42

e, le président du CE central a réclamé le versement immédiat d’une augmentation salariale ajournée de 4,2 %. « Elle est arrivée à échéance », a lancé le représentant des salariés,…

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