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Allemagne : le syndicat GDL réclame un accord collectif pour l’ensemble des conducteurs de locomotive

Les salaires de la DB pour tous les conducteurs de train. Selon Gerda Seibert, porte-parole du GDL, interrogée par Planet Labor, la position du syndicat repose sur un constat simple : les conducteurs de train ont suivi la même formation et exercent le même métier. Or les nombreuses entreprises ferroviaires en Allemagne, soit environ 300, versent à ces derniers des salaires très différents, qui atteignent parfois 30 % de moins que les rémunérations versées par la Deutsche Bahn. Chez Vectus, par exemple, filiale de l’entreprise Hessische Landesbahn, un conducteur de train touche 23 % de moins qu’un conducteur de la DB, soit environ 8300 euros bruts de moins par an. « C’est pour éviter ce dumping salarial que nous voulons conclure avec toutes les entreprises ferroviaires un accord collectif (Flächentarifvertrag) fixant, pour tous les conducteurs de train, des salaires équivalant à ceux versés par la Deutsche Bahn », poursuit la porte-parole. A cette fin, le GDL a déjà entamé ou va entamer des négociations avec la Deutsche Bahn, les groupes Veolia, Arriva et BeNex ainsi qu’avec trois fédérations patronales, Agv-MoVe, AGVDE et AVN. Selon Me Seibert, l’objectif d’un tel accord ne vise pas à mettre un terme à la concurrence souhaitée par les politiques, mais cette concurrence ne doit pas s’exercer au niveau des salaires. « Les entreprises doivent rivaliser par leur ponctualité, la propreté, l’excellence de leurs services et non par de faibles salaires », estime la porte-parole, avant de préciser : « réclamer des augmentations immédiates de 20 à 30 % chez les concurrents de la DB serait irréaliste, mais ce que nous leur proposons, c’est un plan par étapes pour atteindre le niveau de salaires de la DB ».   

Par . Publié le 14 juin 2010 à 12h19 - Mis à jour le 14 juin 2010 à 12h19

utsche Bahn », poursuit la porte-parole. A cette fin, le GDL a déjà entamé ou va entamer des négociations avec la Deutsche Bahn, les groupes Veolia, Arriva et BeNex ainsi qu’avec trois fédérations patronales, Agv-MoVe, AGVDE et AVN. Selon Me Seibert, l’objectif d’un tel accord ne vise pas à mettre un terme à la concurrence souhaitée par les politiques,…

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