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Brexit : un premier projet d’accord qui divise le pays mais soulage les entreprises

Le projet d'accord de sortie de l'Europe dévoilé le 14 novembre par Londres et Bruxelles a été accueilli favorablement par la confédération patronale britannique CBI qui voit le scénario catastrophe d'un no deal s'éloigner. Mais la route s'annonce encore très difficile pour la Première ministre Theresa May qui a vu plusieurs ministres démissionner ce matin et a obtenu seulement à l'arraché hier soir l'aval de son gouvernement sur ce document de 585 pages. Nombre de politiques risquent encore de lui tourner le dos alors qu'elle doit  faire valider ce projet d'accord par le Parlement britannique. 

Par Jessica Agache-Gorse. Publié le 15 novembre 2018 à 14h12 - Mis à jour le 15 novembre 2018 à 14h45

«Après 20 mois de débats, cet accord validé par le gouvernement est un progrès. S’il est adopté, cela éloignera encore un peu plus la Grande-Bretagne du cauchemardesque gouffre d’un possible non accord, avec tout le mal que cela aurait pu faire à tout le monde dans le pays » : c’est en ces mots que Carolyn Fairbairn, directrice générale du CBI, s’est réjouie de voir que la Grande-Bretagne et l’Europe avaient finalement établi un premier pré-accord de sortie de 585 pages. Certes, ce projet doit encore être validé par la Chambre des Communes d’ici décembre, ce qui n’est pas gagné vu le scepticisme que la Première ministre affronte.…

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