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La crise sanitaire a mis en lumière les lacunes des systèmes de protection sociale des Etats membres de l’UE

Par Nathalie Tran. Publié le 09 avril 2021 à 11h54 - Mis à jour le 09 avril 2021 à 11h55

Les États membres de l’UE ont tous été contraints par le Covid-19 à mettre en place des réformes urgentes de leurs systèmes de protection sociale. Une étude sur la protection sociale durant la pandémie, réalisée par l’Institut syndical européen (ETUI) – le centre de recherche et de formation de la Confédération européenne des syndicats (CES) – révèle que 24 des 27 États membres ont augmenté le montant, la durée ou les conditions d’éligibilité des indemnités de chômage ou d’aide au revenu. Vingt d’entre eux ont également modifié les conditions liées aux indemnités de maladie et au congé parental, dans la plupart des cas en réduisant la période d’attente pour accéder aux indemnités. La crise a ainsi fait apparaître la nécessité de mettre en oeuvre des améliorations structurelles. « Les systèmes de protection sociale européens sont en retard par rapport aux changements qu’a connu l’économie au cours des dernières décennies et la crise du Covid-19 en a cruellement révélé les profondes lacunes », a commenté la Secrétaire confédérale de la CES Liina Carr dans un communiqué. La CES estime toutefois que la dynamique créée par ces nombreuses mesures d’urgence devrait mener à des réformes permanentes et plus approfondies offrant une protection sociale décente à tous les travailleurs.

Les réformes menées pendant la crise ont été bénéfiques, mais elles ne portaient que sur des mesures temporaires dont certaines ont déjà été supprimées et avaient tendance à favoriser les salariés ayant déjà accès aux systèmes de protection sociale, laissant les travailleurs non standards et indépendants en grande partie de côté.

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