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UE : neutralité carbone, salaire minimum, négociation collective, fonds d’assurance chômage européen parmi les priorités de la nouvelle présidente de la Commission

Aujourd'hui 16 juillet, les 3 principaux groupes politiques au Parlement européen en nombre de sièges  - les chrétiens-démocrates du PPE, les sociaux-démocrates (S&D) et le groupe « Renaissance» (anciens Libéraux de l'ALDE) - ont apporté leur soutien à la candidate du Conseil de l'UE à la Présidence de la Commission européenne.  Ursula von der Leyen (actuelle ministre de la Défense allemande, et qui a été un temps ministre du Travail) devient donc la 1ère femme à occuper ce poste, élue toutefois de justesse (383 votes pour pour une majorité située à 374). Lors de sa déclaration faite en amont de ce vote, la candidate a partagé « sa vision pour l’Europe » et détaillé ses axes prioritaires, parmi lesquels l'environnement et le social, sans pour autant convaincre ni les Verts ni la Gauche radicale qui n'ont pas voté pour elle, sans parler des partis eurosceptiques et nationalistes.

Par Elisa Soimier. Publié le 16 juillet 2019 à 20h40 - Mis à jour le 17 juillet 2019 à 19h58

Mme von der Leyen est la candidate du Conseil de l’UE, organe qui représente les gouvernements. Les eurodéputés (notamment des Verts) ont exprimé par ce vote leur mécontentement que les candidats proposés par les principaux groupes politiques aient été écartés les uns après les autres par les chefs d’Etat et de gouvernement. Du côté des groupes politiques (PPE, S&D et Renaissance) qui ont soutenu la future Présidente, les consignes de vote n’ont pas toujours été suivies au vu de la faible majorité obtenue. La déclaration faite par la candidate von der Leyen pour obtenir l’aval du Parlement cherchait pourtant à unir les forces pro-européennes.

Les questions environnementales priorité numéro 1

C’est en effet un appel à l’unité pour des objectifs ambitieux qu’a lancé Ursula von der Leyen lors de sa déclaration. « Je veux que l’Europe devienne le premier continent neutre sur le plan climatique d’ici 2050 ». Selon elle « réduire les émissions de CO2 de 40% d’ici 2030 n’est pour cela pas suffisant ».…

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