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Asie : le surmenage dans les métiers de la tech ne va plus de soi

Que ce soit en Chine ou au Japon, les longues heures supplémentaires dans les métiers de la tech, la plupart du temps non-payées, ne vont plus de soi. En Chine, c’est une directive conjointe de la Cour populaire suprême et du ministère des Ressources humaines et de la Sécurité sociale qui s’en prend au surmenage institutionnalisé. Au Japon, c’est un peu l’inverse, puisqu’en dépit d’une législation modernisée sur les modes de travail adoptée en juin 2018, s’attaquant notamment au problème ô combien aigu des heures de travail excessives, la tendance dans la tech est au regain de syndicalisation chez des cols blancs qui se sentent plus que jamais fragilisés, et dont les craintes dépassent le cadre du surmenage.

Par Éric Sautedé. Publié le 31 août 2021 à 13h34 - Mis à jour le 31 août 2021 à 12h35

Mise en garde. La notification rendue publique le 26 août par la plus haute instance judiciaire chinoise détaille en réalité dix cas de conflits du travail relativement courants et fait office de mise en garde rappelant aux employeurs leur obligation de respecter la législation du travail. Bien qu’aucune de entreprises visées n’ait été nommée, l’un des cas concerne une entreprise de coursiers ayant licencié un employé qui refusait explicitement de travailler selon le rythme des « 996 » (plage de travail de 9h à 21h,…

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