TEST 15 JOURS

Chili : bras de fer politique autour de la durée du temps de travail

La séance plénière du 23 octobre prochain à la Chambre des députés s’annonce d’ores et déjà historique. Ce jour-là, les élus chiliens, majoritairement d’opposition, voteront vraisemblablement pour la proposition de loi déposée par deux députées communistes. Le texte, qui date en réalité de 2017, prévoit une réduction du temps de travail de 45 à 40 heures hebdomadaires (v. dépêche n°11330). Il est, selon les sondages, amplement soutenu par l’opinion publique, dans un pays où le temps passé au travail est l’un des plus élevé de l’OCDE. Pendant ce temps, le projet de loi de « flexibilisation du travail » du gouvernement de Sebastián Piñera (droite libérale), soutenu par le patronat, fortement impopulaire, prend la poussière sur les bureaux de la Commission Travail de la Chambre des députés depuis mai dernier (v. dépêche n°11226).

Par Emilie Barazza. Publié le 17 octobre 2019 à 11h12 - Mis à jour le 22 octobre 2019 à 15h55

Pour assurer l’adoption de la proposition de loi des députées communistes Camila Vallejo et Karol Cariola, des amendements, négociés avec les autres partis d’opposition (DC, Parti démocrate-chrétien) afin d’obtenir une majorité claire au Congrès, garantissent une réduction du temps de travail progressive, étalée sur 5 ans, pour certains secteurs, notamment les PME (v.…

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