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Espagne : le nouveau gouvernement de coalition conduit par les socialistes veut réaffirmer l’importance de la négociation collective et préparer un statut des travailleurs du XXIe siècle

Après avoir reçu l’aval du parlement espagnol aujourd’hui 7 janvier, le socialiste Pedro Sanchez s’apprête à ouvrir son 2e mandat en constituant un gouvernement de coalition avec le parti de gauche radicale Unidas Podemos (UP). Les deux formations politiques ont arrêté un document commun de 50 pages intitulé « Coalition progressiste, Un nouvel accord pour l’Espagne » qui trace les grandes lignes de leur programme de gouvernement et qui investit fortement le terrain social. Il contient les engagements d’abroger des mesures les plus critiquées de la réforme du marché du travail de 2012, et particulièrement celles qui avaient fragilisé la négociation collective. Une réforme fiscale d’envergure est également annoncée avec à la clé augmentation  des impôts sur les plus hauts salaires et de l’impôt sur les sociétés.

Par Cécile Thibaud. Publié le 07 janvier 2020 à 14h33 - Mis à jour le 07 janvier 2020 à 16h25

Pedro Sanchez a été investi avec une courte majorité de 167 voix pour (PSOE , Unidas Podemos, PNV parti nationaliste basque, Mas Pais jeune formation politique de gauche et les partis régionaux Teruel Existe, Nueva Canaria et le Bloc nationaliste Galicien) , 165 contre (Parti Populaire, Ciudadanos de centre droit, Vox extrême droite, les indépendantistes catalans de Junts per Cat et de Cup et les partis régionaux Coalicion Canaria, Parti régional de Cantabrie). L’investiture doit beaucoup aux 18 abstentions des partis indépendantistes (ERC en Catalogne, Bildu au Pays-Basque)

Le texte pose les bases pour un renforcement des politiques sociales et en faveur de l’égalité,…

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