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Etats-Unis : Etats et grandes villes veulent réglementer la gig economy

Plusieurs États et grandes villes américaines se rebellent contre le Far West législatif de la gig economy. La Californie, Seattle et la ville de New York sont aux avant-postes de la défense du chauffeur Uber.

Par Caroline Crosdale. Publié le 02 décembre 2019 à 14h12 - Mis à jour le 02 décembre 2019 à 15h30

Le travail effectué par les petites mains des plateformes (Uber, Lyft, Doordash, Taskrabbit…) n’a pour l’instant suscité aucune réaction de Washington. Ceux qu’on appelle contractuels, indépendants ou encore freelancers ne bénéficient d’aucun des avantages des salariés. Ils n’ont pas de congés payés, d’assurance santé, ne payent pas cotisations de retraite…et l’Etat fédéral ne bronche pas. Les différents États et collectivités locales en revanche s’intéressent de plus en plus au sort des contractuels de la gig economy, suivant en cela l’exemple de la Californie. Les pionniers de la Cote Ouest ont voté une loi,…

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