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Grande-Bretagne : 1 salarié sur 5 n’a pas le droit de discuter de son salaire avec un collègue

Par Jessica Agache-Gorse. Publié le 16 janvier 2020 à 11h12 - Mis à jour le 16 janvier 2020 à 10h53

Une étude de la confédération syndicale TUC a révélé le 15 janvier que 18% des salariés britanniques doivent respecter une clause de confidentialité de salaire. Baptisées “pay secrecy” ou “gagging clauses”, ces dernières interdisent aux travailleurs de discuter ouvertement de leur rémunération au bureau, sous peine parfois de licenciement. «Les clauses de confidentialité de salaire évitent aux mauvais employeurs d’être rattrapés par la loi», a dénoncé la secrétaire générale du TUC, Frances O’Grady, en réclamant l’interdiction pure et simple de cette pratique. «Elles empêchent les salariés de porter réclamation contre un salaire injuste, permettent aux hauts dirigeants d’engranger des profits et encouragent la discrimination contre les femmes et les personnes handicapées», a-t-elle dénoncé. Actuellement, l’Equality Act de 2010 autorise tout de même un salarié désirant vérifier qu’il n’est pas victime de discrimination salariale à ne pas respecter ces clauses sans subir de conséquences. La recherche du TUC – menée en ligne auprès de 2.700 personnes de 16 ans et plus par le sondeur GQR – a également dévoilé un manque de transparence global sur la rémunération. Ainsi, 50% des employés ne savent pas combien gagnent leurs supérieurs et 53% estiment ne pas avoir d’information sur les salaires dans leur entreprise. Seuls 18% travaillent dans une entreprise ayant mis en place une politique de transparence salariale.

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