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Grande-Bretagne : May dépoussière le code du travail, sans toucher aux contrats zéro heure ni à la gig economy

Le gouvernement britannique a dévoilé le 17 décembre une réforme de l'emploi qu'il estime être la plus importante depuis 20 ans. Au programme de ce plan Good Work, qui est une réponse au rapport Taylor présenté en juillet 2017 (v. dépêche n°10296) : la suppression de la «dérogation suédoise», la mise en place de droits immuables pour tous les types de travailleurs dès le premier jour d'embauche ou encore une forte hausse des amendes payées par les employeurs fautifs. 

Par Jessica Agache-Gorse. Publié le 17 décembre 2018 à 14h15 - Mis à jour le 17 décembre 2018 à 14h59

Dès le premier jour d’embauche, un Britannique devra désormais connaître par écrit ses droits en matière de vacances, de congé maladie, de congé parental mais aussi de salaire. Cette petite révolution – dans un pays où jusqu’ici, seuls ceux bénéficiant du statut d’employee détenaient ces informations après deux mois de contrat – concerne tout le monde : les employees, les workers, les travailleurs indépendants de la gig economy mais aussi les personnes ayant un contrat zéro heure, ne leur garantissant ni temps de travail ni salaire minimum. Tous les travailleurs dits flexibles auront en plus la possibilité de demander, comme pouvaient déjà le faire les personnes ayant un contrat zéro heure,…

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