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Grande-Bretagne : Uber va verser le salaire minimum et reconnaitre les avantages dûs aux “workers” à ses chauffeurs

Par Jessica Agache-Gorse. Publié le 17 mars 2021 à 12h15 - Mis à jour le 17 mars 2021 à 15h38

Moins d’un mois après que la Cour suprême a estimé que les chauffeurs d’Uber n’étaient pas des travailleurs indépendants mais bien des «workers» (v. dépêche n°12369), la plateforme américaine a réagi en annonçant qu’elle leur garantirait à partir du 17 mars de nouveaux droits (v communiqué de presse ici). Ainsi, les chauffeurs Uber – qui peuvent comme toujours décider de quand et où ils travaillent – bénéficient désormais du salaire minimum légal, actuellement fixé à 8,72 livres de l’heure (10,19E) pour les plus de 25 ans, lorsqu’ils acceptent une course ; de congés payés calculés à hauteur de 12,07% de leurs revenus sur 15 jours ; d’une assurance gratuite permettant de percevoir un congé maladie ou d’obtenir un congé parental ; et enfin ils profiteront d’une adhésion automatique à un fonds de pension pour leur retraite dans lequel une contribution est versée par Uber et par le chauffeur. Ces annonces ont été saluées par les syndicats qui attendent un effet boule de neige. Jamie Heywood, responsable régional d’Uber en Europe du Nord, a lui-même assuré que le groupe «espère que tous les autres acteurs (de la gig economy) vont le rejoindre pour améliorer la qualité du travail de ces travailleurs si importants». Cependant, certains ont regretté le fait que le salaire minimum légal ne soit versé que lorsqu’une course est acceptée alors que la Cour Suprême avait bien précisé que les chauffeurs étaient des «workers» dès leur connexion à l’application. «Uber doit en faire plus pour respecter la loi», a lancé Alex Marshall, président du syndicat IWGB.

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