TEST 15 JOURS

Grande-Bretagne : une loi protège les indemnités des licenciés post-covid

Par Jessica Agache-Gorse. Publié le 24 août 2020 à 12h02 - Mis à jour le 24 août 2020 à 12h23

 Le gouvernement a adopté en urgence le 30 juillet une loi précisant qu’un salarié au chômage partiel durant la pandémie mais licencié par la suite devait impérativement percevoir des indemnités de licenciement calculées sur la base de son salaire initial. Si la majorité des entreprises effectuent spontanément cette démarche, l’exécutif a constaté qu’une minorité d’employeurs avait calculé les indemnités de licenciement – réservées en Grande-Bretagne aux personnes ayant travaillé au moins deux ans en continu pour un employeur – en se basant sur l’indemnité de chômage partiel, moins élevée car limitée à 80% du salaire avec un maximum de 2.500 livres par mois. «Nous prions les employeurs de faire tout leur possible pour éviter les licenciements, mais quand c’est inévitable, il est important que les salariés reçoivent ce à quoi ils ont droit», a insisté le Ministre des Entreprises, Alok Sharma. Ce changement législatif, effectif à partir du 31 juillet et non rétroactif, s’applique aussi au calcul du “Statutory Notice Pay” versé lorsqu’un employé a été averti de son futur licenciement, ainsi que pour le calcul des indemnités de licenciement abusif par exemple. 12% des actifs bénéficient encore du dispositif de chômage partiel, a précisé le 20 août l’office national des statistiques ONS. Alors que 150.000 personnes ont déjà perdu leur emploi, ce chiffre pourrait bondir à 1,2 million d’ici Noël, d’après le think tank National Institute of Economic and Social Research.

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.