Accueil » Evolutions juridiques » Législations nationales » Italie : la Cour Constitutionnelle redonne aux juges plus de latitude pour fixer les indemnités en cas de licenciement illégitime, retoquant l’une des mesures phare du Jobs Act Italie : la Cour Constitutionnelle redonne aux juges plus de latitude pour fixer les indemnités en cas de licenciement illégitime, retoquant l’une des mesures phare du Jobs Act Par Hélène Martinelli. Publié le 07 juillet 2020 à 11h23 - Mis à jour le 07 juillet 2020 à 15h24 Ressources La Cour Constitutionnelle a examiné fin juin les questions de constitutionnalité soulevées par les tribunaux de Bari et de Rome sur les critères de détermination de l’indemnité de licenciement due aux travailleurs embauchés avec le « contrat à protection croissante » après mars 2015 et licenciés individuellement de façon illégitime. Dans un communiqué qui anticipe le dépôt de son arrêt, la Cour Constitutionnelle fait savoir qu’elle considère inconstitutionnel le fait de baser l’indemnité sur un « montant égal à une mensualité de la dernière rétribution de référence (…) pour chaque année de service », parce qu’il s’agit d’un critère « rigide et automatique, lié au seul élément de l’ancienneté ». La Cour Constitutionnelle confirme ainsi son précédent arrêt de 2018 (v. dépêche N° 10893) et démonte l’un des points clés du Jobs Act de 2015, qui visait à faciliter les licenciements individuels, en éliminant de fait la possibilité de réintégration en poste et en prévoyant une indemnité prédéterminée. Comme le signale le quotidien italien Il Sole 24 Ore du 1er juillet, « la vraie nouveauté de la réforme (Jobs Act, ndlr) était effectivement celle-là : l’entreprise, au moment du licenciement et avant que le juge ne se prononce, avait la possibilité de connaître avec une simple formule mathématique la mesure de l’indemnité due au travailleur au cas où la décision (de licenciement ndlr) soit retenue illégitime, sans aucune intervention discrétionnaire du juge ». Cette rupture introduite par le Jobs Act semble aujourd’hui définitivement compromise. La Cour Constitutionnelle a également été saisie par plusieurs tribunaux pour comprendre si le « CDI à protection croissante » est discriminatoire en cas de licenciements collectifs (v. dépêche N° 11531). Hélène Martinelli Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.EmailCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022