Accueil » Evolutions juridiques » Législations nationales » Italie : le gouvernement Conte donne le coup d’envoi à la réflexion sur les retraites Italie : le gouvernement Conte donne le coup d’envoi à la réflexion sur les retraites Par Hélène Martinelli. Publié le 30 janvier 2020 à 12h12 - Mis à jour le 30 janvier 2020 à 13h31 Ressources « La concertation est nécessaire pour arriver à une proposition partagée sur la réforme du système des retraites et garantir une plus grande flexibilité pour sortir » du monde du travail, a annoncé la ministre du Travail Nunzia Catalfo, qui souhaite « donner au pays une réforme des retraites structurelle avec un horizon de 10 ans ». Une première rencontre avec les syndicats a eu lieu lundi 27 janvier, et les négociations continueront en février au niveau technique. En outre, trois commissions ont été instituées en début de semaine : un groupe d’experts chargé de « définir les lignes guide et les interventions », et deux commissions techniques, l’une pour évaluer la pénibilité de certains métiers et l’autre pour séparer, au niveau comptable, les retraites et les prestations sociales (aujourd’hui confondues au sein de l’institut de prévoyance INPS). A rebours de la France, l’Italie entend revenir sur la réforme Fornero de 2011, qui avait fortement durci la législation sur les retraites, avec notamment un âge minimum indexé sur l’espérance de vie et aujourd’hui fixé à 67 ans, et une pension calculée en fonction non plus des derniers salaires, mais des cotisations versées. Institué l’an dernier, le « Barème 100 » a permis aux travailleurs de 62 ans ayant au moins 38 ans de cotisations de partir à la retraite (en novembre 2019, plus de 200 000 demandes avaient été présentées), mais cette mesure expérimentale se terminera en 2021. Les syndicats mettent sur la table des revendications qui semblent difficilement soutenables : retraite pleine à 62 ans avec 20 ans de cotisations, ou bien 41 ans de cotisations sans prendre en compte l’âge. Reste que l’objectif du gouvernement Conte est bel et bien d’assouplir les stricts critères fixés par la loi Fornero et/ou de créer des voies parallèles plus flexibles. Hélène Martinelli Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageCommentsCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022