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Italie : sous la pression des syndicats, le gouvernement restreint encore les « activités productives essentielles » qui peuvent continuer à fonctionner

Au terme d’une négociation marathon avec le ministre de l’Économie et le ministre du Développement économique, mardi 24 et mercredi 25 mars, les centrales syndicales CGIL, CISL et UIL ont obtenu une révision des « activités productives essentielles » qui peuvent continuer à fonctionner malgré la crise sanitaire. Les syndicats agitaient la menace d’une grève générale depuis le décret du 22 mars qui actait l’arrêt des « activités productives non essentielles » : selon eux, le gouvernement avait fait trop de concessions au patronat et laissé trop d’usines en marche. Le nouveau décret satisfait les syndicats et permettra de « réduire le nombre de personnes qui devront aller travailler », comme le souligne le secrétaire général de la CGIL Maurizio Landini.

Par Hélène Martinelli. Publié le 26 mars 2020 à 14h12 - Mis à jour le 21 avril 2020 à 14h59

Alors que les grèves se sont multipliées ces derniers jours dans divers secteurs industriels, les ouvriers étant toujours plus inquiets pour leur santé, le décret signé le 25 mars par le ministre du Développement économique modifie celui du 22 mars en établissant une nouvelle liste d’activités de production autorisées. Le nombre d’activités essentielles n’a pas beaucoup varié (environ 80 « codes ATECO »,…

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