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L’OIT presse les Etats à renforcer leurs services de santé et sécurité au travail dans l’éventualité d’une nouvelle pandémie

A l’occasion de la Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, qui a lieu tous les ans le 28 avril, l’Organisation Internationale du Travail appelle à renforcer les services de santé au travail, pour les rendre plus “solides et résilients” en cas de nouvelle crise sanitaire globale. Dans un riche rapport, l’institution onusienne montre que des travailleurs dits de première ligne se sont retrouvés particulièrement exposés au Covid-19. Le texte cite des exemples et propose des pistes d’amélioration qui passent notamment, selon l’institution, par le dialogue social et une adaptation du cadre réglementaire pour les temps de crise. Il peut aussi se lire comme un manuel au service des services de santé au travail ou des employeurs pour agir pour la santé et la sécurité des salariés dans de tels contextes.

Par Antoine Piel. Publié le 28 avril 2021 à 11h11 - Mis à jour le 28 avril 2021 à 16h07

La santé au travail mise à rude épreuve par la crise. Selon l’OIT, près de deux-tiers des entreprises indiquent que le moral de leurs salariés a été affecté par la crise. Les salariés en télétravail ont fait part d’une augmentation du stress et du sentiment d’isolement tandis que ceux qui ont continué à se rendre sur place ont souvent fait face à une augmentation de leur charge de travail et à la peur de contracter le virus. Les personnels de santé eux-même se sont retrouvés particulièrement exposés au Covid-19, représentant jusqu’à 25 % des cas en Europe. “Il est par conséquent capital de créer des systèmes nationaux de sécurité et de santé au travail résilients,…

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