En 1944, la déclaration de Philadelphie démarrait avec ces mots forts : le travail n’est pas une marchandise. Elle fixait également à l’OIT – créée 25 ans plus tôt en 1919 – des objectifs au premier rang desquels celui d’assurer la justice sociale. La 108e Conférence internationale du Travail, qui s’est achevée le 21 juin, marquée par le Centenaire de l’organisation, devait déboucher sur une déclaration définissant la feuille de route de l’OIT pour son 2e siècle d’existence. La Conférence a donc adopté une « Déclaration du Centenaire » qui porte « une approche de l’avenir du travail centrée sur l’humain » et fixe notamment pour objectif à l’organisation internationale d’œuvrer à ce que les transformations en cours bénéficient à tous les travailleurs. Cette Déclaration ainsi que la nouvelle Convention internationale sur le harcèlement et la violence au travail (v. dépêche n°11188) sont les deux grands aboutissements de ce Centenaire.
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