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Brésil : le travail « esclave » croît dans les villes

Le travail dans des conditions s’apparentant à de l’esclavage, dit aussi « forcé » ou « obligatoire », se développe dans les villes brésiliennes alors qu’il était jusqu’ici surtout rural. C’est ce qu’a mis en évidence la réactualisation semestrielle de la liste noire du travail esclave du ministère du Travail et de l’Emploi brésilien, fin décembre 2013. Au total, 108 nouveaux employeurs ont été référencés, sur les 576 que compte la liste.

Par Victor Roux-Goeken. Publié le 04 février 2014 à 15h15 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 10h05

La publication, le 30 décembre dernier, de la liste noire (« lista suja ») du ministère brésilien du Travail et de l’Emploi, réactualisée chaque semestre, met en évidence un quasi doublement du phénomène du travail esclave dans les grandes villes brésiliennes. Désormais, 29 entreprises employant des personnes dans des conditions s’apparentant à du travail esclave se situent dans de grandes villes brésiliennes, contre 14 seulement six mois plus tôt. Au total, l’Etat du Pará présente le plus grand nombre d’employeurs recensés (26,08 %),…

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