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France : la Cour de cassation met un coup d’arrêt au développement de la notion de co-emploi qui permet d’engager la responsabilité d’une maison mère vis-à-vis des salariés d’une filiale

La Cour de cassation, dans un arrêt rendu le 2 juillet, a cassé la décision qui qualifiait la maison-mère américaine Molex Inc de « co-employeur » des 283 employés licenciés par sa filiale française et renvoie l’affaire à la Cour d’appel de Bordeaux. Pour la Cour, l’arrêt rendu en février 2013 qui reconnaissait la compétence du Conseil des Prud’hommes a interprété trop largement le lien de co-emploi. Cette décision porte un coup d’arrêt aux développements de cette notion en réaffirmant une conception restrictive des situations générant cette qualification.

Par . Publié le 03 juillet 2014 à 14h41 - Mis à jour le 24 octobre 2022 à 9h57

L’arrêt de la Cour d’appel de Toulouse du 11 février 2013 (dépêche n° 130096) a reconnu la qualité de co-employeur de la maison mère américaine Molex Inc des 283 salariés licenciés de l’usine de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) appartenant à sa filiale française et qu’elle pouvait donc être valablement attraite devant les prud’hommes où elle pourrait être condamnée à payer les indemnités de licenciement non réglées par sa filiale liquidée. Dans sa décision rendue le 2 juillet, la Cour de cassation casse cet arrêt et renvoie l’affaire devant la Cour d’appel de Bordeaux.

Le fait d’appartenir à un groupe ne qualifie pas automatiquement le co-emploi.…

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