TEST 15 JOURS

Interview de Denis Pennel, auteur de « Travailler pour soi – Quel avenir pour le travail à l’heure de la révolution individualiste ? »

L’aspiration des individus à un travail épanouissant et adapté à leurs choix de vie impose aux partenaires sociaux, comme aux politiques, de repenser le contrat social, explique dans son livre « Travailler pour soi – Quel avenir pour le travail à l’heure de la révolution individualiste ? » édité au Seuil, Denis Pennel. Celui qui est également Directeur général de la Ciett, la fédération mondiale des services privés pour l’emploi, propose dès lors 15 recommandations pour « adapter les acquis sociaux hérités de l’ère industrielle à cette révolution individualiste ». (Réf. 130652)

Par . Publié le 24 octobre 2013 à 15h17 - Mis à jour le 24 octobre 2013 à 15h17
  • En appelant à une refondation du contrat social, vous laissez entendre que ce dernier est dépassé. De quelle façon ? 

Denis Pennel. Un des postulats de départ du livre est qu’on vit moins une crise de l’emploi qu’une révolution du travail. Cela peut paraître provocateur quand on sait qu’on a un peu plus de 3 millions de chômeurs en France, 26 millions en Europe, mais cette crise masque des évolutions beaucoup plus profondes et beaucoup plus structurelles du marché du travail. Les causes sont connues : globalisation, nouvelles technologies, tertiarisation de l’économie, etc. Mais il y a, selon moi, une tendance qui est sous-évaluée ou sous estimée qui est cette montée de l’individualisation dans la relation de travail. Toute notre société a été touchée par cette individualisation dans les domaines artistique, politique et des mœurs mais, bizarrement, le marché du travail et la relation d’emploi ont été épargnés. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.…

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.