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Allemagne : premiers succès du projet ZEITREICH qui vise à aider les PME à concilier leurs intérêts et ceux des salariés en matière de temps de travail

Alors que le débat sur le temps de travail bat à nouveau son plein Outre-Rhin et que les syndicats réclament une flexibilité du temps de travail au profit des salariés et non plus au seul bénéfice des entreprises, le projet « ZEITREICH » poursuit une démarche originale. Lancé en juillet 2016, avec le soutien du ministère allemand du Travail, il vise à aider les PME à concevoir, tester et mettre en place des modèles de temps de travail innovants qui tiennent compte à la fois des intérêts de l’entreprise et de ceux des salariés. En tout, 13 entreprises ou administrations, actives dans quatre secteurs d’activité (métallurgie et électrotechnique, commerce de détail, chimie, administration publique), ont déjà participé ou participent encore au projet qui s’achèvera en juin 2019. L’un des responsables du projet, Harmut Seifert, Senior Research Fellow au sein l’Institut WSI de la fondation syndicale Hans-Böckler, a évoqué pour Planet Labor les enjeux, les particularités et les premières leçons du projet. Jörg Böttcher et Marco Hilbers, les deux présidents du CE de Emco Group, ont quant à eux détaillé les solutions trouvées dans le cadre du projet pour les 610 salariés employés au siège de leur entreprise à Lingen.

Par Marion Leo. Publié le 17 octobre 2018 à 12h30 - Mis à jour le 17 octobre 2018 à 19h01

Elaborer des « compromis en matière de flexibilité du temps de travail ». Dirigé par un groupe d’experts issus de l’Institut pour l’emploi et l’employabilité (IBE) de Ludwigshafen, de l’Institut de l’Economie allemande IW de Cologne, proche du patronat, du cabinet de conseil  WMP Consult et par Harmut Seifert, ancien directeur de l’institut WSI, le projet ZEITREICH possède un « charme particulier », explique d’emblée Harmut Seifert : « il vise à trouver des solutions qui permettent de concilier les intérêts des entreprises, d’une part, et les intérêts des salariés d’autre part en matière de flexibilité du temps de travail ». Il s’agit de négocier un « accord gagnant-gagnant » qui profite aux deux parties. « Nous procédons ici pas à pas ». Et de rappeler : les entreprises voient avant tout dans la flexibilité un moyen de réduire leurs coûts, en augmentant ou réduisant le temps de travail en fonction de l’évolution du carnet de commandes.…

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