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Italie : le smart working gagne du terrain dans les accords d’entreprise

Les grandes entreprises n’ont pas attendu la loi du 22 mai 2017 pour expérimenter des formules de « travail agile », offrant à leurs salariés la possibilité de travailler 1 voire 2 jours par semaine hors des locaux de l’entreprise, à domicile ou dans des espaces de co-working. Le « smart working », en général sur base volontaire, encourage la responsabilisation des salariés et le travail par objectif, tout en facilitant la conciliation vie privée-vie professionnelle. Le succès des premières expériences et l’adoption de la loi donnent un véritable élan à cette pratique, et les accords d’entreprises se sont multipliés ces derniers mois. 

Par Hélène Martinelli. Publié le 20 septembre 2017 à 12h16 - Mis à jour le 21 juillet 2020 à 15h15

« La loi (v. dépêche n°10206) est légère et peu prescriptive, ce qui est une bonne chose, et elle s’est inspirée de ce qui existait déjà », observe Fiorella Crespi, directrice de l’Osservatorio Smart Working de la School of Management – Politecnico di Milano, dont la nouvelle recherche sera présentée le 11 octobre. Si on attend encore les décrets d’application, qui devraient clarifier certains aspects liés en particulier à la sécurité des travailleurs, le travail agile fait clairement partie des priorités des partenaires sociaux. Voici quelques exemples d’accords récents et d’entreprises pionnières.

Siemens. Signé en juin 2017, il s’agit d’un des accords les plus innovants.…

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