TEST 15 JOURS

Allemagne : de plus en plus de salariés prennent un congé sabbatique

Ils constituent encore de loin une minorité, mais leur nombre progresse. Selon une enquête du quotidien Handelsblatt, de plus en plus de salariés allemands, notamment de cadres, osent faire un break de deux mois, six mois ou même un an. Ils représentent une nouvelle génération qui conçoit la carrière autrement. Les symboles classiques de la réussite professionnelle (voiture de fonction, super bonus, grand bureau) jouent à leurs yeux un rôle moins important, au profit de mesures de conciliation entre vie privée et vie professionnelle comme les congés sabbatiques. (Réf. 130374)

Par Marion Leo. Publié le 05 juin 2013 à 11h13 - Mis à jour le 05 juin 2013 à 11h14

Un regard neuf sur l’entreprise. Gudrun Leonhard Marquard, directrice d’un groupe de développement chez SAP, géant mondial des logiciels d’entreprise, travaille dans l’entreprise depuis 22 ans et a déjà pris trois congés sabbatiques. « J’aime voyager. Quatre à six semaines de vacances par an ne me suffisent pas », explique la cadre, qui estime que son employeur profite également de ses absences : « on a tendance, après un certain temps, à ne plus voir les choses dans l’entreprise. Après un congé de six mois, on revient avec un regard neuf ». Autre avantage : durant son absence, son (sa) remplaçant(e) a pu s’initier aux tâches de management. Susanne Schildknecht, manager chez DHL Supply Chain a fait, quant à elle, un break de 3 mois pour arpenter le chemin de Saint Jean de Compostelle. A son retour,…

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.