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Japon : le « stage à la japonaise » ou comment les jeunes diplômés passent les premiers mois après leur embauche à être formés et testés aux valeurs de l’entreprise

Dans la société japonaise, le mois de mars est synonyme de stress pour les nouveaux diplômés qui, vêtus d’un tailleur noir et d’une chemise blanche, commencent à solliciter les entreprises. Contrairement au fonctionnement des ressources humaines en occident, ces jeunes ne seront pas jugés sur des critères techniques individualisés mais sur leur esprit de persévérance. Ainsi, pour la direction des ressources humaines d’une entreprise nippone, il s’agit de toujours garder à l’esprit le fonctionnement global et communautaire de l’entreprise et non de répondre au besoin d’un emploi spécifique.

Par . Publié le 03 février 2014 à 13h20 - Mis à jour le 03 février 2014 à 13h20

Une formation universitaire sans rapport avec le travail effectué n’a pas d’importance. Au Japon, il est très courant de suivre une formation universitaire sans aucun rapport avec le travail effectué ensuite dans une entreprise. C’est le cas d’Akiko, diplômée de l’équivalent d’une maîtrise en littérature étrangère qui vient d’être embauchée en tant que commerciale dans une grande entreprise pharmaceutique. En fait, l’insertion professionnelle d’un nouveau diplômé se caractérise par un apprentissage d’une durée de deux ans maximum dans les entreprises après l’embauche. Ces entreprises préfèrent alors former elles-mêmes leurs salariés à leur façon, selon leurs conditions et leurs exigences. En conséquence, le concept de stage est complètement étranger aux jeunes Japonais et le recrutement n’est pas effectué pour un besoin immédiat ou un emploi spécifique,…

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