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Russie : les entreprises en quête de professionnels hautement qualifiés, malgré la crise

En Russie, les entreprises cherchent à retenir certaines catégories de salariés et à attirer des jeunes diplômés, ingénieurs en tête. Parallèlement, la fuite des cerveaux semble s’accélérer sur fond de sanctions occidentales, particulièrement dans la finance et les hautes technologies : 53 235 Russes ont quitté le territoire définitivement ou pour plus de 9 mois en 2014, selon le Service fédéral des migrations, soit le chiffre le plus élevé depuis neuf ans. Au XVIe Sommet des directeurs RH de Russie et de CEI, début octobre à Moscou, près de 400 spécialistes ont partagé leurs idées et expériences.

Par Jeanne Cavelier. Publié le 21 octobre 2015 à 11h32 - Mis à jour le 21 octobre 2015 à 17h40

« Nous manquons d’ingénieurs pour concevoir de nouveaux avions, répondre à des défis technologiques, s’est inquiétée Svetlana Kraïchinskaya, vice-présidente Ressources Humaines de United Aircraft Corporation, compagnie publique de l’industrie aéronautique employant plus de 100 000 personnes. Les anciens ne parlent pas l’anglais, devenu indispensable, et les jeunes manquent d’expérience. Sans compter qu’ils s’ennuient… » D’où la nécessité de trouver de trouver de nouveaux facteurs de motivation.

Le développement des compétences. Assouvir la soif d’apprendre des nouvelles générations et leur ouvrir des perspectives de carrière horizontale ou verticale : les plus grandes entreprises ouvrent leur propre université,…

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