Accueil » Relations collectives » Relations sociales nationales » Allemagne : face à une rentrée sociale incertaine, les salariés de la Deutsche Bahn AG (chemins de fer) et de Volkswagen, cherchent à sécuriser leur emploi Allemagne : face à une rentrée sociale incertaine, les salariés de la Deutsche Bahn AG (chemins de fer) et de Volkswagen, cherchent à sécuriser leur emploi Deutsche Bahn - Quel avenir pour les salariés après la privatisation ? - Mieux lotis que leurs collègues de l’automobile, les 230 000 « salariés du rail » s’inquiètent néanmoins pour leur avenir. En effet, après plusieurs années de réforme et de restructuration des chemins de fers allemands, la transformation de la Société des Chemins de fer fédéraux (Deutsche Bundesbahn) en société par action (Deutsche Bahn AG), et près de 90 milliards d’euros investis dans la modernisation du réseau ferré, le gouvernement fédéral veut privatiser l’entreprise en introduisant en bourse tout ou partie du capital. En fait, le niveau de la privatisation dépendra de ce qu’il y aura à privatiser. Depuis des années, les politiques se disputent sur l’opportunité de couper la société en deux pour privatiser le transport et les services tout en laissant le réseau ferré dans les mains de l’Etat, ou celle de privatiser en bloc. Cette dernière solution est privilégiée par la direction de l’entreprise et par le ministère fédéral des finances, entre autres. Elle obligerait l’Etat à rester actionnaire majoritaire, un facteur de confiance, mais rapporterait probablement plus d’argent. On parle de 9 milliards d’euros. Hier soir (24.8.2006), une réunion au sommet présidée par Mme Merkel a fait pencher la balance en faveur d’une privatisation en bloc de la Deutsche Bahn. Mais pour les salariés de l’entreprise, représentés par Transnet (salariés) et le GBDA (fonctionnaires), cette décision ne clarifie pas l’avenir. « La décision prise par le gouvernement hier ne change pas les données du problème, d’une part parce que la décision finale doit être prise par le Parlement et non par le gouvernement. Et d’autre part parce que nous n’avons pas de garantie qu’il n’y aura pas des réductions d’emplois massives même avec une privatisation en bloc», a déclaré Michael Klein, porte-parole de Transnet à e-europneews. Actuellement, les conventions collectives en vigueur assurent la sécurité de l’emploi à l’ensemble du personnel jusqu’en 2010. Mais la privatisation en bloc devrait déboucher sur une réorganisation de la structure juridique et opérative de l’entreprise avec une externalisation probable ou même la vente de certaines activités. Dans ce cas, les salariés des secteurs concernés ne feraient plus partis de la Deutsche Bahn AG et ne bénéficieraient donc plus de la sécurité de l’emploi. Par . Publié le 25 août 2006 à 13h24 - Mis à jour le 24 mars 2013 à 19h47 Ressources e Bahn AG), et près de 90 milliards d’euros investis dans la modernisation du réseau ferré, le gouvernement fédéral veut privatiser l’entreprise en introduisant en bourse tout ou partie du capital. En fait, le niveau de la privatisation dépendra de ce qu’il y aura à privatiser. Depuis des années, les politiques se disputent sur l’opportunité de couper la société en deux pour privatiser le transport et les services tout en laissant le réseau ferré dans les mains de l’Etat,… Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.EmailCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022