Accueil » Relations collectives » Relations sociales nationales » Allemagne : des négociations collectives dans l’intérim entre crise et la pénurie de main d’oeuvre Allemagne : des négociations collectives dans l’intérim entre crise et la pénurie de main d’oeuvre Par Thomas Schnee. Publié le 19 septembre 2019 à 11h12 - Mis à jour le 19 septembre 2019 à 14h46 Ressources Les partenaires sociaux de l’intérim ont démarré, mardi 17 septembre, les négociations pour le renouvellement des accords collectifs qui expirent le 31 décembre prochain. Mandatée par ses membres, la Confédération des syndicats allemands (DGB) demande aux fédérations patronales du secteur, l’iGZ et le BAP, une augmentation salariale de 8,5 % pour les 900 000 intérimaires allemands. Un des objectifs est de nettement revaloriser les échelons salariaux les plus bas, trop proches du salaire minimum légal au goût du DGB. Au-delà, la Confédération demande que l’accord-cadre existant (Manteltarifvertrag) sur le temps de travail et les congés soit révisé avec, entre autres, l’introduction d’un bonus syndical. En détail, le DGB aimerait que le montant de la prime-vacances et du 13ème mois représente en tout un mois de salaire et soit ancré durablement dans l’accord collectif. Le DGB souhaite aussi négocier un allongement des congés payés (24 jours/an actuellement). Une autre revendication concerne la demande d’alignement du niveau des primes des intérimaires pour le travail de nuit, les week-ends et les jours fériés, au niveau des primes touchées par le personnel-maison. Pour leur part, les fédérations patronales ont opposé la dégradation de la situation économique à toutes ces demandes jugées « exagérées ». Les sociétés d’intérim sont en effet souvent les premières à sentir l’arrivée d’une récession. Et elles ont déjà commencé à voir leur volume d’affaires reculer. Dans le même temps, le vieillissement démographique génère un manque de main d’œuvre qualifiée dans de nombreux secteurs. Et l’on sait que de bons salaires sont nécessaires pour attirer ces derniers. En définitive, les dénégations des fédérations patronales ne devraient donc pas être trop radicales. Thomas Schnee Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.EmailCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022