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Allemagne : face aux bouleversements industriels, l’IG Metall veut renforcer la cogestion et le système des accords collectifs

A la tête d'IG Metall, premier syndicat d'Allemagne avec 2,3 millions d'adhérents, depuis 2015, Jörg Hofmann a été reconduit, le 8 octobre, à son poste par les délégués réunis en congrès national du 6 au 12 octobre à Nuremberg, mais à la surprise générale, il n'a recueilli que 71% des voix, contre 91,3% il y a quatre ans, enregistrant ainsi le 2e score le plus mauvais dans l'histoire du syndicat. Visiblement déçu par ce résultat, le leader syndical a toutefois essayé le lendemain de retrouver la confiance des délégués dans un discours-programme fleuve, à la fois combatif et complexe. Il a ainsi longuement détaillé l'ampleur des défis auxquels sont confrontées les entreprises de la métallurgie et de l'électrotechnique (mondialisation, digitalisation, protection du climat, passage à l'électro-mobilité, ...) et souligné que l'IG Metall comptait contribuer à façonner activement cette transformation. Il a annoncé notamment le lancement d'une campagne pour renforcer la "cogestion au niveau de l'entreprise" (Unternehmensmitbestimmung) et lutter contre l'érosion du système des accords collectifs.

Par Marion Leo. Publié le 10 octobre 2019 à 12h12 - Mis à jour le 10 octobre 2019 à 14h40

Lignes de fracture. “Douche froide”, “revers cuisant”, … le score relativement faible obtenu par Jörg Hofmann a suscité l’étonnement de nombreux observateurs et donné lieu à une série de spéculations. Pourquoi le leader syndical, qui peut se prévaloir d’un bilan largement positif (à commencer par l’accord collectif de février 2018 permettant pour la 1ere fois à certains salariés de choisir entre plus d’argent ou plus de temps libre v.…

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