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Allemagne : IG Metall change de stratégie de négociation pour mieux gérer les défis structurels du secteurs manufacturier

Compte tenu des bouleversements structurels déjà en cours, notamment dans l’industrie automobile, le syndicat allemand de la métallurgie IG Metall s’est dit prêt, le 24 janvier, à ne fixer aucune revendication salariale chiffrée pour les prochaines négociations collectives dans la métallurgie et l’électrotechnique, qui doivent démarrer mi-mars. Le syndicat entend plutôt négocier le plus rapidement possible avec les employeurs des mesures permettant de maintenir les emplois et de requalifier des milliers de travailleurs. À cette fin, il a proposé au patronat de signer un « moratoire pour un changement équitable » : les entreprises s’engageraient à renoncer à toute mesure unilatérale de licenciement, de fermeture de site ou de délocalisation. En contrepartie, le syndicat serait prêt à entamer immédiatement les pourparlers et à négocier un « paquet pour l’avenir » avant l’expiration de la clause de paix sociale fin avril. Si le patronat n’accepte pas cette offre d’ici le 3 février, date de la prochaine réunion de la direction de l’IG Metall, les négociations collectives se dérouleront selon la procédure habituelle, avec des grèves d’avertissement à la clé.

Par Marion Leo. Publié le 27 janvier 2020 à 15h28 - Mis à jour le 27 janvier 2020 à 16h53

Annonce surprise. Lors de sa conférence de presse annuelle, tenue le 24 janvier à Francfort, Jörg Hofmann, le président de l’IG Metall a créé la surprise en ne fixant aucune revendication salariale chiffrée pour les négociations à venir. Car l’annonce de cette revendication fait partie du rituel des négociations. Lors des dernières négociations il y a deux ans, le syndicat avait demandé une augmentation des salaires de 6%.…

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