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Allemagne : la filière automobile entre réduction du temps de travail et suppression d’emplois

L’automobile allemande va mal et, selon les entreprises, n’envisage pas un retour aux niveaux de production d’avant la pandémie avant la période 2023-2025. Considéré comme trop rigide sur le long terme, la solution du chômage partiel n’est plus tenable pour beaucoup. Des entreprises telles ZF Friedrichshafen, Bosch et Daimler ont donc entrepris de négocier des accords de réduction du temps de travail avec le syndicat IG Metall, en échange de la sécurité de l’emploi. Cette solution n’est cependant pas suivie par tout le monde, à l’instar de Continental qui préfère d’importantes suppressions de postes. Pour l’instant, et en dépit d’un nouveau sommet informel qui réunit, mardi 8 septembre au soir, la chancelière et les principaux responsables politiques régionaux et les représentants des employeurs du secteur, pas de nouvelle mesures d’aides sont à attendre de la part du gouvernement.

Par Thomas Schnee. Publié le 08 septembre 2020 à 15h12 - Mis à jour le 08 septembre 2020 à 16h55

Des chaines logistiques qui peinent à livrer, des ventes en fort recul, des surcapacités de production et une transition structurelle du moteur atmosphérique vers l’électrique : « Face à tout cela, l’automobile se retrouve dans le besoin de procéder à des ajustements importants en matière de personnel et ne pourra pas jouer son rôle habituel de locomotive de l’économie allemande », estime les auteurs du rapport sur la situation de l’automobile allemande présenté lundi 7 septembre par l’Institut de l’économie allemande (IW) de Cologne. Ce constat et ces préoccupations sont actuellement au cœur du dialogue entre les partenaires sociaux du secteur.…

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