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Allemagne : les entreprises de la métallurgie aux prises avec des options complexes sur le temps de travail

L’Institut de l’Économie allemande (IW) de Cologne, financé par la Fédération de la métallurgie Gesamtmetall, a interrogé près de 800 entreprises pour savoir comment s’effectuait l’application des options inédites que sont le « modèle optionnel » T-ZUG et le « temps plein réduit », proposées aux salariés dans le dernier accord de la métallurgie (2017/2018) sur le temps de travail, ainsi que les options de flexibilisation et d’augmentation du volume de temps de travail proposées en contrepartie aux entreprises. Le bilan établi par les chercheurs de l’IW est particulièrement mitigé, surtout à l’aube d’une nouvelle crise.

Par Thomas Schnee. Publié le 19 février 2020 à 12h05 - Mis à jour le 19 février 2020 à 10h10

Deux options pour les salariés avec une contrepartie pour les entreprises. Début 2018, les partenaires sociaux de la métallurgie s’accordaient sur un accord collectif offrant 4,3 % d’augmentation salariale et un dispositif inédit pour flexibiliser le temps de travail (cf. dépêche n° 10551). Pour les salariés, l’accord offrait en gros trois options possibles.

  • Travail à temps plein « réduit ». Depuis 2019, tous les salariés en plein temps ayant au moins deux ans d’ancienneté peuvent réduire leur temps de travail jusqu’à un plancher de 28 heures par semaine et pour une durée comprise entre 6 et 24 mois.…

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