Accueil » Relations collectives » Relations sociales nationales » Belgique : les partenaires sociaux favorables à l’instauration d’un congé vaccination contre le Covid-19 Belgique : les partenaires sociaux favorables à l’instauration d’un congé vaccination contre le Covid-19 Par Antoine Piel. Publié le 08 février 2021 à 11h44 - Mis à jour le 14 avril 2021 à 11h00 Ressources Sur sollicitation du ministre de l’Économie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, le Conseil national du Travail (principale instance de concertation sociale en Belgique où siègent les organisations syndicales et patronales) a rendu un avis favorable le 5 février (ici) à l’introduction d’un congé rémunéré par l’employeur et permettant aux travailleurs d’honorer un rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19. Cette demande d’avis, examinée dans un délai très court, intervient alors que le gouvernement prépare un projet de loi qui devrait poser un objectif de vaccination de 70% de la population. La mesure, revêtant un caractère temporaire jusqu’au 31 décembre 2021, avec une possible prorogation jusqu’au 1er juillet 2022, est soutenue par le Conseil, qui l’estime nécessaire afin d’assurer « une véritable relance économique grâce à une vaccination rapide de la plus grande partie possible de la population ». L’avis appelle toutefois à la concertation sur un certain nombre d’éléments qu’il estime devoir être précisés ou revus. Il demande, par exemple, une uniformité nationale dans les modalités administratives de mise en œuvre de ce droit et estime qu’elles doivent permettre aux employeurs un délai de prévenance afin d’adapter l’organisation du travail. Le Conseil demande également la possibilité d’un rendez-vous alternatif pour les travailleurs si le premier proposé ne convient pas et la garantie « qu’aucune pression ne pourra être exercée dans ce cadre sur les travailleurs pour que la vaccination se déroule en dehors des heures de travail ». Il plaide également pour l’ajout d’un alinéa précisant que pour bénéficier de la rémunération du congé, le travailleur est obligé d’avertir son entreprise dès qu’une date de rendez-vous lui a été communiquée. Enfin, les partenaires sociaux rassemblés au sein du Conseil National du Travail réclament d’être associés au suivi de l’impact des mesures, par le biais d’une évaluation intermédiaire avant le 30 juin 2021. Antoine Piel Toutes les ressources liées à cet article En pièces jointes avis-2199 Vaccination contre le Covid Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.PhoneCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022