Accueil » Relations collectives » Relations sociales nationales » Chine : les grandes plateformes numériques mettent en place des syndicats d’entreprise Chine : les grandes plateformes numériques mettent en place des syndicats d’entreprise Par Éric Sautedé. Publié le 03 septembre 2021 à 11h07 - Mis à jour le 03 septembre 2021 à 9h10 Ressources C’est une première pour le secteur : Didi Chuxing, le Uber chinois, ainsi que la deuxième plus grande plateforme de commerce en ligne de Chine, JD.com, ont décidé d’encourager la formation de syndicats à l’échelle du groupe. Jusqu’à présent, il n’existait des syndicats que dans certaines filiales et à l’échelle locale, notamment chez un autre géant du commerce en ligne, Meituan, et dans l’entreprise de livraison de repas à domicile d’Alibaba, Ele.me. Peu d’informations ont pour l’heure filtré, notamment parce que, comme le rapporte Reuters, le syndicat de Didi, annoncé lors d’un forum interne en août, sera initialement géré par des employés de son siège, à Pékin, sous l’égide de la très officielle Fédération nationale des syndicats de Chine, et que les « représentants syndicaux » auraient reçu pour consigne de ne pas parler aux médias et de taire leur identité. Chez JD.com, l’information est sortie cette semaine par l’entremise de la Fédération des syndicats de Pékin, laquelle a publié des images de la cérémonie de lancement. JD.com a confirmé la nouvelle, indiquant que la mise en place d’un syndicat au niveau du groupe visait à coordonner l’action de syndicats déjà existants dans quelques filiales locales. Certains analystes voient dans la mise en place de ces syndicats nationaux — initiés par le haut et non par les employés eux-mêmes, et sous le patronage du syndicat officiel — la volonté de ces grandes entreprises du numérique de faire oublier les critiques qui leur sont régulièrement adressées s’agissant des conditions de travail offertes, du manque de couverture sociale et de constantes dépréciations salariales. En juillet, la Fédération nationale avait annoncé des directives concernant la protection des droits des travailleurs de la « gig economy », impliquant que les syndicats pourraient jouer un rôle. Une volonté affichée depuis au moins avril 2018, mais qui s’était jusque-là soldée par un constat d’échec Éric Sautedé Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.EmailCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022