Accueil » Relations collectives » Relations sociales nationales » Italie : coup d’envoi des difficiles négociations sur les 6 000 suppressions d’emploi annoncées chez UniCredit Italie : coup d’envoi des difficiles négociations sur les 6 000 suppressions d’emploi annoncées chez UniCredit Par Hélène Martinelli. Publié le 11 février 2020 à 15h12 - Mis à jour le 11 février 2020 à 14h59 Ressources Faisant suite à la présentation fin 2019 du plan stratégique à horizon 2023, qui prévoit une importante réorganisation et la fermeture de 450 filiales en Italie, UniCredit a envoyé lundi 10 février aux syndicats la lettre qui ouvre les négociations sur la restructuration, avec comme objectif la conclusion d’un accord au 31 mars. La banque, qui dégage d’importants bénéfices, entend privilégier les départs « soft », qui puissent « atténuer autant que possible les retombées sociales du nouveau plan » en utilisant les pré-retraites et le Fonds de solidarité du secteur bancaire. 5 500 suppressions d’emploi sont prévues dans le nouveau plan, 500 sont le reliquat du plan précédent. La première réunion avec les syndicats est prévue vendredi 14, mais les organisations des travailleurs sont déjà sur le pied de guerre. Le secrétaire général du syndicat autonome FABI, Lando Maria Sileoni, évoque « une attitude inacceptable » de UniCredit, qui a réalisé en 2019 une réduction des couts supérieure à ce qui était programmé. M. Sileoni souhaite que « tous les sujets du plan industriel, sans exception, soient partagés avec les syndicats ». Son homologue de la Fisac-Cgil, Giuliano Calcagni, assène que « les emplois et les salaires ne pourront certainement pas être sacrifiés au nom des bénéfices que Mr. Mustier (le patron de la banque ndlr) pense pouvoir redistribuer aux actionnaires ». Les syndicats réclament en outre une embauche pour deux départs, en vue de faciliter le renouvellement générationnel. Les négociations seront suivies de près par le gouvernement, la ministre du Travail Nunzia Catalfo ayant convoqué les dirigeants de la banque pour le 21 février. Alors qu’UniCredit justifie la réorganisation notamment par la baisse de 55% des opérations au guichet en 2019 par rapport à 2016, les négociations auront aussi valeur de test pour le secteur, puisque d’autres grandes banques italiennes ont annoncé des plans de restructuration ou sont sur le point de le faire. Hélène Martinelli Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messagePhoneCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022