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Mexique : une confédération patronale appelle à une prise en charge par l’Etat d’une partie des salaires pour éviter les licenciements

Par Emilie Barazza. Publié le 23 avril 2020 à 11h15 - Mis à jour le 21 juillet 2020 à 14h19

La Coparmex, la Confédération patronale du Mexiques, souhaite la création d’un « salaire solidaire » à destination des salariés mexicains durement frappés par la paralysie économique causée par l’épidémie de Covid-19. Ce « salaire solidaire », inférieur ou égal au salaire mensuel de l’employé, serait rémunéré conjointement par les entreprises et le gouvernement fédéral. Les salaires seront donc réduits, exceptés pour les employés rémunérés jusqu’à 3 fois le salaire minimum (123 pesos, soit 4,6 euros par jour), qui eux, continueront de toucher leur salaire mensuel dans leur intégralité. Côté patronal, l’apport varierait entre 50% et 33% en fonction du salaire de l’employé, tandis que la part gouvernementale, pourrait atteindre l’équivalent de 3 salaires minimum (369 pesos par jour, soit 14 euros), pour les salaires les moins élevés. « L’objectif est d’éviter les licenciements causés par l’arrêt des activités ou la chute des recettes dans les entreprises » a annoncé lundi la Coparmex, ajoutant que la proposition est « viable pour le Ministère du Budget ». Jusqu’à maintenant, le gouvernement d’Andrés manuel López Obrador (Morena, gauche) continue de faire la sourde oreille au patronat. Le chef de l’Etat a présenté hier (mercredi 22 avril) le décret actant son plan de “sauvetage de l’économie” basé sur l’austérité budgétaire et le maintien des grands travaux d’État.

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