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Carrefour : entretien avec Mathilde Tabary, Directrice du Développement social et de la Diversité, et Jean-Luc Delenne, Directeur des Relations sociales sur l’accord mondial conclu par le groupe avec UNI Global Union

Aujourd’hui 3 octobre, Carrefour a renouvelé son accord mondial, conclu en 2015 avec la fédération syndicale internationale des services, UNI Global Union (v. dépêche n°9283). Jean-Luc Delenne et Mathilde Tabary reviennent pour Planet Labor sur le bilan du premier accord et sur l’introduction, dans le cadre de son renouvellement, d’un volet sur la lutte contre les violences envers les femmes élaboré avec le Comité d’Entreprise Européen (CICE).

Par . Publié le 03 octobre 2018 à 14h40 - Mis à jour le 03 octobre 2018 à 16h17

Quel bilan tirez-vous de l’accord que vous venez de renouveler ?

Jean-Luc Delenne. Le renouvellement est symbolique de la qualité des relations que nous entretenons depuis maintenant longtemps avec UNI. L’accord de 2015 instituait un état d’esprit autant que des principes. Il a bien fonctionné, et nous a permis, là où nous avons pu avoir quelques rares difficultés, de les régler dans  le cadre et avec l’aide de son dispositif. À chaque fois, nous nous sommes retrouvés avec UNI pour régler l’essentiel dans la concertation et la volonté de trouver une solution. L’accord a bien joué son rôle dans son esprit et dans sa lettre.

Notre accord de 2015 portait également notre souhait de voir les droits fondamentaux reconnus également respectés par nos franchisés internationaux en les sensibilisant sur son contenu. Ce n’était pas un engagement anodin, car un franchisé est un indépendant.…

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