Accueil » Relations collectives » Relations sociales transnationales » Strabag SE : l’accord sur la représentation des salariés dans la SE a connu une genèse difficile Strabag SE : l’accord sur la représentation des salariés dans la SE a connu une genèse difficile La cogestion autrichienne fait foi. Le texte de cet accord, que la direction de l’entreprise et le comité de la société européenne (qui remplace le CE européen) ne préfèrent pas diffuser in extenso, s’appuie largement sur le droit autrichien du travail et des entreprises. Le principe d’une direction duale, un conseil de surveillance (9 membres) et un directoire, a été maintenu. Conformément aux lois autrichiennes sur la cogestion, les représentants des salariés occupent un tiers des postes du conseil de surveillance et sont nommés par le comité de la SE. Ces postes sont actuellement occupés par trois représentants autrichiens, ceci en dépit du fait que Strabag (44 513 salariés) emploie près de 14 600 salariés en Allemagne contre seulement 9730 en Autriche : « Des représentants allemands intégreront le conseil de surveillance de la SE dès que la fusion entre la SE et les activités allemandes aura eu lieu », a expliqué Peter Nimmervoll, l'un des trois administrateurs salariés, à e-europnews. Cette situation s’explique par une situation juridique compliquée au sein des filiales allemandes. En effet, bien que le groupe Strabag soit présent en Allemagne depuis de longues années, ce n’est que depuis peu qu’il occupe une position de leader. Cette évolution est la conséquence du rachat, en 2005, d’une partie des activités de Walter Bau AG, un des géants allemands du bâtiment, mis en faillite en 2004. Par ce rachat, Strabag est aussi devenu actionnaire majoritaire de Züblin, un autre poids lourds du BTP. Depuis la Strabag a entrepris de réorganiser ses activités en Allemagne autour de Züblin et de Strabag Deutschland. Néanmoins, une partie de cette restructuration est fortement contestée par certains actionnaires minoritaires de Züblin (42,7 % du capital) et de Strabag Deutschland (34 %). En l’absence d’un contrat de prise de contrôle, Strabag SE n’a donc pas encore les mains totalement libres pour procéder à la fusion entre ses activités allemandes et la SE. Par . Publié le 11 décembre 2006 à 7h46 - Mis à jour le 28 avril 2013 à 17h46 Ressources e=”text-align: justify;”La cogestion autrichienne fait foi. Le texte de cet accord, que la direction de l’entreprise et le comité de la société européenne (qui remplace le CE européen) ne préfèrent pas diffuser in extenso, s’appuie largement sur le droit autrichien du travail et des entreprises. Le principe d’une direction duale,… Société européenne Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.PhoneCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022