TEST 15 JOURS

Trois syndicats français font pression sur les entreprises opérant dans les territoires occupés par Israël

Dans un rapport* publié en juin, la CGT, la CFDT et Solidaires demandent à Alstom, Egis-Rail et Systra** de cesser leur participation aux travaux du tramway de Jérusalem. Ces trois acteurs des transports contribueraient à la construction de lignes entre la partie israélienne de la ville et des colonies illégales en territoire palestinien, ainsi qu’à l’extension d’une liaison existante. C’est la troisième fois que des syndicats français s’associent à des campagnes de pression envers des entreprises opérant dans les zones occupées par Israël. L’ONU travaille de son côté à constituer une base de données des sociétés concernées, dont la publication prévue fin août a été reportée.

Par Alexia Eychenne. Publié le 20 septembre 2018 à 11h12 - Mis à jour le 20 septembre 2018 à 9h25

Dans leur rapport , la CGT, la CFDT et Solidaires, alliés à cinq associations (Ligue des droits de l’homme, Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, Association France Palestine Solidarité, Plateforme des ONG françaises pour la Palestine et Al-Haq) jugent que « la réalisation d’un réseau de tramway a été engagée (…) avec pour finalité de relier à Jérusalem-Ouest les colonies israéliennes implantées sur les terres palestiniennes de Jérusalem-Est, et ainsi, à la fois, d’effacer la ligne verte, frontière entre les parties israélienne et palestinienne de la ville, et de favoriser le développement de ces colonies illégales ». Et ce « en contradiction avec le droit international, la politique affirmée de la France et leurs engagements en matière de droits de l’homme ».…

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