Accueil » Responsabilité sociale des entreprises » Pratiques d’entreprises » Comment les entreprises tentent de s’armer pour faire respecter les droits humains dans leur supply chain Comment les entreprises tentent de s’armer pour faire respecter les droits humains dans leur supply chain L’agence d’information spécialisée AEF a organisé une matinée, jeudi 1er décembre 2016, intitulée "droits humains et chaînes d’approvisionnement : quelles pratiques ?" en privilégiant les retours d’expérience des entreprises, notamment ceux de la politique sur les droits de l’homme Schneider Electric ou encore les démarches de Vinci auprès des agences de recrutement dans ses chantiers du proche orient. La rédaction DD d’AEF a eu la gentillesse de partager avec les lecteurs de Planet Labor l’article qui rend compte de cette rencontre. Par . Publié le 09 décembre 2016 à 12h18 - Mis à jour le 09 décembre 2016 à 16h02 Ressources Schneider Electric, c’est “une grosse machine qui fait 25 Md€ de chiffre d’affaires”, “une présence dans 100 pays”, “160 000 collaborateurs”, “50 000 fournisseurs”, établit Maxime Goualin, manager des droits de l’homme au sein de l’entreprise, lors de la matinée AEF. SCHNEIDER ELECTRIC : UNE POLITIQUE SUR LE POINT D’ABOUTIR APRÈS 2 ANS DE TRAVAIL “Le sujet des droits de l’homme a vraiment émergé il y a deux ans”, raconte-t-il. À l’époque, alors qu’il essayait “de comprendre de quoi il s’agissait”, il a été contacté par une collègue qui répondait à un appel d’offres d’une société minière canadienne pour équiper une mine en Érythrée. Or, trois Érythréens avaient porté plainte contre le futur client potentiel pour travail forcé et atteinte aux libertés. Maxime Goualin a alors été interrogé par sa collègue sur le process en place : “On s’est rendu compte qu’on n’en avait pas. On faisait déjà des choses sur nos sous-traitants mais pas sur les clients.” Schneider décide en conséquence de définir une “politique claire”, laquelle sera prochainement signée par le PDG et cosignée par les responsables RH, financier et supply chain. Pour cela, l’entreprise a créé un groupe de travail “au plus haut niveau de l’entreprise”, avec les nombreuses fonctions impactées par le sujet : le développement durable, les RH, la compliance, les audits, les achats, les ventes… “La première difficulté a été de vulgariser le sujet et de le rendre maniable et compréhensible. Pour beaucoup de nos collègues, notamment du top management, cela concernait les États. Ils ne connaissaient pas les principes de Ruggie,… Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénom Nom Organisation Fonction Courriel* Objet du message Votre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.CommentsCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Accompagner la parentalité en entreprise, une stratégie gagnant-gagnant Le soutien aux salariés aidants, un enjeu de RSE Analyses Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction Les dernières publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022