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Accords cadre internationaux

  • Le groupe de casinos Cirsa signe un accord mondial avec UNI Global Union l’engageant à des obligations de vigilance

    Rôle précurseur de VW. En signant la « charte de l’intérim » vendredi dernier, Bernd Osterloh, le président du CE mondial de VW n’a pas caché son enthousiasme : « avec cet accord, nous avons posé un nouveau jalon en faveur de l’égalité de traitement entre les travailleurs. Les intérimaires au sein du groupe Volkswagen ne sont pas des salariés de deuxième classe ». A ses côtés, Berthold Huber, président respectivement de la fédération internationale de l’industrie IndustriAll Global Union et du syndicat allemand de la métallurgie IG Metall, a renchéri : « la charte garantit que le rapport entre le nombre d’intérimaires et les effectifs globaux restera toujours raisonnable. Cet accord est le fruit de la culture de codétermination particulière existante chez VW ». Et pour cause : l’accord d’entreprise de VW, qui emploie environ 550 000 salariés dans le monde, dont environ 100 000 outre-Rhin, va bien au-delà des dispositions de l’accord collectif signé le 22 mai entre l’IG Metall et les fédérations patronales de l’intérim (v. dépêche n° 120331), mais dépasse aussi les accords sur l’intérim déjà adoptés par ses concurrents, Daimler ou BMW (v. dépêche n°120565). Originalité principale : il s’appliquera à l’ensemble des intérimaires employés par VW sur ses 99 sites de production de par le monde. Il entrera ainsi en vigueur dans des pays n’encadrant que faiblement ou pas du tout le recours à l’intérim. « C’est un accord pionnier. Volkswagen est précurseur quand il s’agit d’appliquer de tels accords également à l’étranger », s’est félicité Hartmut Meine, le patron de la Fédération IG Metall de Basse-Saxe.

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