Deux à trois jours de travail à distance par semaine comme rythme de travail « normal » pour au moins 140 000 collaborateurs, c’est le projet que la multinationale allemande a dévoilé, jeudi 16 juillet dernier. Développé à la faveur de la pandémie où le télétravail a pu être pratiqué et expérimenté à grande échelle, le projet est intitulé « New Normal Working Model » et doit favoriser le bien-être des salariés ainsi que le passage d’un management centré sur la « présence » à un management centré sur le « résultat ».

L’accord signé fin mai par la direction italienne de Sanofi et les syndicats Filctem-Cgil, Femca-Cisl et Uiltec est unique en Italie. Il permet aux salariés des sièges du groupe (hors informateurs scientifiques et sites de production, donc) de travailler en smart working jusqu’à 5 jours par semaine jusqu’au 31 décembre 2020, avec des équipements fournis pour rendre le travail à la maison plus confortable. Surtout, il ne s’agit pas d’un simple travail à distance, mais d’un vrai travail agile, dans l’optique, selon le groupe, de « dessiner la culture du travail de demain ».

La direction de Vodafone et les syndicats CCOO et UGT ont conclu un accord le 7 juillet qui sur le court terme encadre le retour progressif à la « nouvelle normalité », de façon « ordonnée et sure », en programmant après l’été un retour échelonné vers les lieux de travail, dans un contexte encore marqué par la crise sanitaire, et sur le long terme va être aussi l’occasion de profiter du contexte de faible occupation des locaux pour tester de nouvelles formes d’organisation et tout spécialement l’extension du télétravail. S’inscrivant dans le projet de Vodafone intitulé « Future Workplace », dont l’un des grands axes est précisément l’augmentation de l’implantation du smart working au sein de l’entreprise, il acte la mise en place d’un projet pilote de six mois, à partir du 14 septembre pour tester de nouvelles formes de travail, avec la possibilité de bénéficier jusqu’à trois jours hebdomadaires à distance, soit 60% du temps de travail.

« Les enseignements issus de l’application du travail à distance généralisée permettent d’accélérer la transformation des modes de fonctionnement de l’entreprise au profit d’une agilité et d’une efficience accrues pour les salariés » explique le constructeur automobile dans un communiqué de presse paru aujourd’hui 6 mai qui annonce le lancement de « New Era for Agility », son ambitieux projet de refondation des façons de travailleur en faisant du travail à distance « la référence pour les activités non liées directement à la production ».